La population de Kaniola dans le territoire de Walungu, victime de massacre exige la création d'un tribunal pénal international en République démocratique du Congo et au Sud-Kivu en particulier.
Cette population réunie au sein de la solidarité pour le développement de Kaniola "SODEKA" en collaboration avec la chefferie de Ngweshe, estime dans une déclaration rendue publique et dont election-net.com a exploité ce jeudi 17 septembre que ce tribunal pénal international est une occasion de repérer, juger et condamner les auteurs de ce massacre des années 2004, 2005 et 2006 dans cette partie de la province, ça, conformément à la loi.
Pour Juvenel Mufungizi, coordonnateur de la SODEKA, ''c'est aussi une occasion de dénoncer les multiples violations faites aux femmes, jeunes filles, enfants, voir les hommes par les FDLR qui avaient envahi tout Kaniola en 1996 et indemniser les victimes qui sont encore vivantes''
''Le massacre de Kaniola ne devrait rester impuni. Nous voulons la création d'un tribunal pénal international au Congo, plus précisément dans la province du Sud-Kivu'' plaide Juvenel Mufungizi.
Ce dernier fustige néanmoins la non apparition du massacre de Kaniola dans le rapport Mapping, d'où l'inquiétude de voir ''perdre les traces de ce massacre alors que certains victimes qui avaient échappé à la mort son encore en vie et peuvent en rendre témoignage''
La SODEKA en collaboration avec la chefferie de Ngweshe ont également à cette même occasion lancé officiellement la cérémonie commémorative du 14ème anniversaire du massacre de Kaniola et Nindja pour se souvenir des personnes tuées à l'époque.
Héritier Bashige depuis Bukavu
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