Élu candidat de l’union sacrée au poste de Président pour les élections à l’assemblée nationale avec 183 voix contre 113 pour Mbosso Nkodia et 69 pour Bahati Lukwebo, Vital Kamerhe semble ne pas faire l’unanimité au sein de cette corporation politique malgré sa majorité.
Cette tendance électorale semble déjà entretenir une crise en gestation au sein de la famille politique du chef de l’état secouée par une guerre d’opinions.
Si le président de l’UNC a été majoritairement élu, l’attitude affichée par l’un de ses challengers lors de cet exercice démocratique fait planer les doutes sur les relations entre leaders de cette union.
Frustré par les résultats de ces élections, l’ancien speaker de la chambre basse du parlement a refusé de saluer son conquérant afin de lui transmettre ses félicitations comme l’a fait Bahati Lukwebo, également challenger à ce poste pourtant tous d’une même famille.
L’attitude de Mbosso Nkodia entretient les doutes et suscite des interrogations sur l’avenir de l’union sacrée au moment où la victoire devrait être fêtée par tous dans un climat de consensus et de familiarité autour du président de la République.
Déjà opposés dans une course électorale pour manque de consensus au moment où un seul nom devrait être évoqué, ces préliminaires semblent de nouveau fragiliser cette famille politique.
Si Bahati Lukwebo semble jouer au fair-play acceptant sportivement les résultats du vote, le profond calme de Christophe Nkodia par contre entretient la peur.
Vital Kamerhe, sera-t-il accepté par ses paires afin de retrouver un climat apaisé au sein de cette union ? L’union sacrée de la nation, restera-t-elle unie ou doit on craindre des départs et la division dans les prochains jours ? Ces préliminaires, constituent-ils une nouvelle voix de crise au sein de cette famille politique ?
Cette affaire ne fait que commencer et s’avère loin d’être terminée.
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