Tshopo : pannes intempestives de la centrale hydroélectrique, acte de sabotage ou manœuvre dilatoire ?

Photos d'illustration


Il ne se passe pas deux à trois mois sans que la centrale hydroélectrique de la Tshopo ne tombe en panne. 

Des groupes qui se noient, des pièces de la centrale qui tombent en panne ou simplement la machine s'arrête toute seule après avoir été chauffée, c'est la musique de chaque jour des autorités de la Société Nationale d'Électricité pour justifier soit un délestage drastique soit une coupure générale dans l'ensemble de la ville. 

Mais est-ce vraiment de vraies pannes ou simplement une stratégie des responsables de la SNEL ? 

Des pannes graves on en a connu au niveau de la centrale hydroélectrique de la Tshopo ou la ville avait passé des mois sans électricité. Il avait alors dû à l'époque où la première dame, Denise Nyakeru, après avoir reçu les doléances de la population lors de sa rencontre à la poste, pouvait intervenir pour que Kisangani soit à nouvelle éclairée. 

Mais juste quelques mois après, la ville avait à nouveau sombre dans le noir interminable. 

Face à ces pannes intempestives, des langues commencent à se délier et dénoncer des manœuvres dilatoires qui seraient selon ces personnes, orchestrées par les autorités provinciales de la SNEL pour "rançonner" les autorités provinciales. 

Comment expliquer que la centrale hydroélectrique qui vient à peine de subir une cure de jouvence par les travaux financés par Enabel puisse à moins d'un mois tomber en panne ? Comment expliquer qu'après le financement des travaux de réhabilitation de la centrale hydroélectrique de la Tshopo par le gouvernement central, à hauteur de 9 millions de dollars que Kisangani manque du courant ? Comment expliquer qu'après avoir perçu 9 millions de dollars du main du Fonds d'indemnisation des victimes de la guerre de Kisangani (FRIVAO) que la SNEL soit incapable de fournir l'électricité à la ville de Kisangani ?

Des questions qui taraudent l'esprit des boyomais et qui mettent certains avertis en colère. 

Le cas le plus plausible et l'arrêt brusque de tous les trois groupes de la centrale hydroélectrique de la Tshopo la nuit du dimanche 28 avril dernier. Vers 23h, la ville de Kisangani dans son entièreté a été plongée dans le noir. 

Deux jours sans électricité avec toutes les conséquences possibles sur le panier de la ménagère boyomais. Le plus énervant et que la SNEL n'a pas communiqué sur l'arrêt de ces groupes. 

Selon les indiscrétions de la SNEL, l'unique groupe qui était en marche vient de céder. 

Une panne qui intervient au moment où le prix du carburant a augmenté à la pompe, et la population de la ville de Kisangani peine à trouver de quoi nouer les deux bouts du mois. 

Même s'il est vrai que les groupes de la centrale hydroélectrique sont devenus vétustes, mais la SNEL aurait pu choisir de construire une nouvelle centrale "Tshopo 2" avec le fond reçu du gouvernement central et du FRIVAO que de décider de réhabiliter une centrale hydroélectrique déjà vétuste. 

Pendant ce temps, la ville de Kisangani est plongée dans le noir depuis deux jours et sans l'eau de la REGIDESO.

Powered by Froala Editor

Lire Aussi:
  • RDC : cette réaction des prêtres catholiques sur une prétendue complicité avec Christian Malanga
  • RDC : Tshisekedi appelé à démettre des ministres et dirigeants de l'appareil de sécurité
  • Kinshasa : pas de bouclage dans la ville, annonce le VPM de l'Intérieur


  • Reaction

    Like 0 Love 0 Haha 0 Wow 0 Sad 0 Angry 0
    For giving reaction please   Login Now

    leave a reply

    For post a comment you need to login your account. Login Now

    Comments