Alors que plusieurs actions étaient annoncées par le Chef de l''Etat congolais lors de son discours sur l'état de la nation de faire de 2020, une année de l'action action, la promesse reste lettre morte.
Dans son discours à la nation le lundi 29 juin, le Chef de l''Etat n'est pas passé outre cette question qui divise aujourd'hui plusieurs congolais. Selon lui l'apparition de la Covid-19 pas seulement en RDC, République Démocratique du Congo mais aussi dans le monde entier serait à la base de freinage dans son pays.
"Alors que nous nous étions engagés à faire de 2020 une année de l’action décisive, la force du destin a fait coïncider cette année du soixantième anniversaire avec l’une des crises sanitaires et économiques les plus intenses que notre civilisation ait connue ; l’apparition de la Covid cette crise est également un rappel à l’humilité que nous devons adopter face à l’accélération imprévue du mouvement de l’histoire", a signifié Félix Tshisekedi.
Pour lui, la covid-19 qui affecte aujourd’hui tous les continents et qui frappe indistinctement tous les habitants de la planète, "représente la plus grave crise sanitaire qu’ait connu le monde depuis la grippe espagnole".
Malgré celle-ci (pandémie), le dirigeant congolais fait savoir que quelques grands projets agricoles ont été initiés pour renforcer l'autosuffisance alimentaire de la RD Congo dont: "Trente-trois mille hectares à travers le pays ont été affectés aux cultures vivrières et commencent à produire leurs premiers résultats, dont 3000 tonnes de riz à Kimpese, 4000 tonnes de paddy à Nkuni" a-t-il laissé entendre.
Et poursuivre "Nous attendons de récolter et transformer bientôt le manioc planté sur 800 hectares à Wangata. Afin de consolider cet élan sur les plans sanitaire et économique, j’ai lancé le 18 juin 2020 un programme multisectoriel d’urgence dont le coût est estimé à 2,6 milliards de dollars américains"
Pour faire face à cette crise sanitaire, le jadis candidat n° 13 dit qu'il est également urgent de procéder à des économies partout où nous pouvons en réaliser, en commençant par les institutions politiques, afin de dégager des marges de manœuvre budgétaires supplémentaires pour assurer les dépenses sociales en faveur des catégories les plus fragiles.
Jean Paul Tshimanga
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