Les organisations citoyennes de la presse congolaise notamment la Conférence Permanente des Journalistes Politico-parlementaires (CPJP), la Coordination des Communicateurs pour le Changement des Comportements (CE4 Zone Afrique), et COJEC dénoncent l'interprétation du journal Thierry Kasongo par la Police Nationale Congolais.
Certains éléments de la PNC se livrent dans des pratiques non conventionnelles telles que l'extorsion des téléphones, d'argent et autres biens comme, ce fut le cas du journaliste Thierry Kasongo Muyumba qui s'est vu maltraiter par des éléments de la policie qu'il a identifié peu après sa libération, fait-on savoir dans un communiqué parvenu à election-net.com
"Le général Kasongo doit s'impliquer pour que le journaliste victime retrouve ses biens récupérés dans ses poches pendant son interpellation brutale lors des manifestations",de la population dont la plupart présentée comme étant des militants de l'UDPS, Union pour la Démocratie et le Progres Social, la formation politique du chef de l'État, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo en dénonciation des trois propositions de réforme judiciaire initiée notamment par le député national Aubin Minaku.
"Le journaliste Thierry Kasongo Muyumba rédacteur en chef de Télé 7 a été arrêté aux environs de 13 heures pendant qu'il couvrait les manifestations contre les lois Aubin Minaku-Sakata sur axe robot roulage non loin du palais du peuple", précise l'un des témoins.
Selon son témoignage aussitôt sa libération, il a fait savoir qu'il était surpris de constater que certains éléments de la police déployés pour mener les opérations de sécurisation de l'institution parlement n'ont pas été professionnels.
"Comment un journaliste peut être inquiété pendant qu'il collecte l'information qui concerne un évènement comme celui-là?", S'interroge celui qui est également le Directeur de publication du site d'informations Legrandcongo.
"La balle a frôlé ma jambe. Depuis la nuit, la jambe gauche est sérieusement gonflée et je ne sais même pas marcher. Mes deux doigts du côté gauche portent des plaies et maintenant je suis des soins dans un centre du quartier", raconte-t-il au téléphone d'election-net.com
*"Je me suis présenté avec ma carte de journaliste, l'un des policiers me répond toufi nayo bolole (Ndlr: imbécile), quel journaliste azofilmé bazoba oyo ya UDPS (Ndlr: qui est en train de filmer ces voyous de l'UDPS). Sans gêne, chacun se bat comme un loup à la recherche du repas pour récupérer les biens dans mes poches", témoigne l'infortuné.
Durant son interpellation par la police, le journaliste affirme avoir subi une forte pression des forces de l'ordre qui l'ont relâché peu après suite aux interventions notamment d'un colonel de la PNC, d'un officier de la MONUSCO ainsi de ses confrères présents au parlement.
Il affirme avoir perdu 80 dollars américains et 5.000 Franc Congolais et tant d'autres instruments de travail.
"Je demande à la police d'être juste. Moi j'ai besoin de retrouver mes biens récupérés avec violences par la police", a-t-il indiqué à election-net.com.
Il faut signaler que plusieurs d'autres professionnels de médias ont été agressés lors de ces des manifestantions contre ces projets de lois sur la réforme de l'appareil judiciaire de la République Démocratique du Congo.
José-Junior Owawa
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