Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) poursuivent la traque des rebelles du M23 qui surgissent dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu. Depuis la reprise des combats, des réactions s'enchaînent, même si le gouvernement congolais tarde à éclairer l'opinion sur les dernières opérations et confirmer ou infirmer un appui étranger en renfort aux assaillants.
La senatrice Francine Muyumba a, dans un tweet de ce mercredi 25 mai 2022 au moment où la situation sécuritaire reste tendue à Kibumba, déploré le silence du gouvernement congolais.
"Le gouvernement congolais est-il au courant de la situation sécuritaire très alarmante à l’Est du pays? Qu'est-ce qui justifie le silence des autorités congolaises? Est-il possible que ce gouvernement informe la nation sur ce qui se passe exactement? Nous condamnons ce silence", a-t-il écrit.
Le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde presidera toutefois une reunion de crise autour de la situation qui prévaut dans le Rutshuru. C'est à l'issue de celle-ci qu'une communication sera faite, a appris election-net.com.
À l'heure de la rédaction de cet article, la situation confuse des combats plonge des milliers de civils dans un désespoir total. Un déplacement massif de la population de Kibumba s'observe. Entre-temps, l'armée est encouragée à aller de l'avant pour mettre fin à l'activisme de cette rébellion.
"Le M23 est un ennemi pour la RDC et doit être traité comme tel. Toutes les revendications qu’il mette en avant ne sont que prétexte pour défendre leurs propres intérêts. Nous soutenons notre armée et appelons au sursaut patriotique pour défendre la RDC", a, par exemple, réagi la LUCHA, un mouvement citoyen.
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