[caption id="attachment_2805" align="alignnone" width=""]Abdelaziz Thioye ,Directeur du Bureau conjoint des Nations Unies au Droit de l'homme au cours de la conférence des Nations-Unies [/caption]
Au cours de la conférence de presse des Nations Unies ce mercredi à Kinshasa ,le Bureau Conjoint des Nations Unies au Droit de l'homme a présenté son rapport sur la situation de droit de l'homme en république démocratique du Congo, dans cette présentation le Directeur du BCNUDH Précise que son bureau a documenté 495 cas de violations sur l'ensemble du pays, Abdelaziz Thioye indique que ce chiffre présente une diminution par apport au mois de janvier ou son Bureau avait recensé 574 cas.
Les agents de l'État sont toujours pointé du doigts avec 52% ,tandis que lés combattants des groupes armés sont responsables de 42% de cas.
Abdelaziz Thioye précise également que cette diminution significative des violations comises par les agents de l'État s'explique du fait que celle-ci était liée à des restrictions à l'espace démocratique en janvier, Après l'annonce des résultats des élections présidentielles et législatives qui avaient suscité des nombreuses manifestations ayant conduit à des violations des libertés fondamentales où près de 83% de violations ont été commises,dans les provinces affectées surtout par les conflits armées, entraînant ainsi ,la mort de 114 civiles,dont la plus part des auteurs sont les militaires et les combattants du groupe armé NDC Rénové responsables du plus grand nombre d'atteintes au droit de l'homme dans la province du Nord-Kivu qui reste la plus affectée.
Patrick ABELY
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