Au lendemain des inondations qui ont causé des pertes en vies humaines et des dégâts matériels, à Sake, à l'Ouest de la ville de Goma, Carly Nzanzu Kasivita s'est dépêché sur place ce vendredi 2 octobre 2020 pour se rendre compte de la gravité des dégâts.
Le patron de l'exécutif provincial, qui s'est fait accompagner des quelques députés provinciaux et nationaux, a précisé que cette situation a coupé déjà le trafic entre Goma et les entités se trouvant à l'Ouest, c'est-à-dire le territoire de Masisi.
Après son constat, celui-ci plaide auprès du ministère national des actions humanitaires, pour que tous ceux-là qui ont été victimes de la colère de la nature puissent être assistés.
''Au niveau du gouvernement provincial, nous allons faire ce que nous pouvons. D'abord nous allons les assister pour les enterrements, les accompagner aussi moralement, et comme vous le constatez, les dégâts sont très énormes. Il nous faudra trouver des solutions urgentes pour qu'il y ait d'abord une connexion entre Goma et le reste du territoire, Masisi, walikale, Kalehe''.
En outre, il a fait savoir que le gouvernement provincial s'emploie d'ores-et-déjà pour jeter un pont provisoire sur cette rivière Kihira, un pont qui sera le deuxième mis sur cet endroit. Tout en indiquant que le souhait est d'obtenir un pont définitif et ce pour épargner les vies de la population.
''Nous continuerons à alerter, les députés nationaux qui sont avec nous, ont promis de faire les plaidoyers aussitôt arrivés à Kinshasa, ils vont rencontrer le responsable du ministère des infrastructures, le Vice premier ministre, et nous pensons que nous pourrions avoir une réponse urgente, parce qu'on fait, la sécurité alimentaire de la ville de Goma, en dépend, mais aussi le reste du territoire'', a t-il indiqué.
Cependant, au-delà de ce qui est constaté, Carly Nzanzu Kasivita a précisé que si la situation reste telle qu'elle est, d'autres dégâts humains et matériels pourraient encore surgir.
Enfin, le patron de l'exécutif provincial est revenu sur le bilan des inondations, et a parlé des 11 morts et des disparus. Tout en précisant que le rapport de tous les villages est attendu et ce pour qu'on ait le nombre exact de ceux-là qui ont péri.
Prince Bagheni, à Goma
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