Nord Kivu : 27 blessés du bombardement pris en charge à l'hôpital de Goma (CICR)

Photo d'illustration


Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a rendu public sa documentation sur la situation sécuritaire à la suite d'échanges de tirs d'artillerie, survenus aux alentours de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu.

"27 blessés, dont 16 femmes et 10 enfants ont été pris en charge par les équipes médicales de l’hôpital CBCA Ndosho, soutenu par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Le CICR déplore la mort de quatre enfants à leur arrivée à l'hôpital. Parmi les blessés, six se trouvent dans un état critique. Au moins 24 d’entre eux, actuellement traités au bloc opératoire et suivi par le service des soins intensifs, ont été blessés par des éclats d’un engin explosif", indique-t-il et de renchérir avec les propos Myriam Favier, cheffe du bureau CICR à Goma :

"Tous les jours, et ce depuis des mois, nous rencontrons des femmes, des enfants, des blessés. Autant de personnes qui subissent directement les conséquences de ce conflit et qui deviennent de plus en plus vulnérables. L'événement d'aujourd'hui est un exemple criant. Toutes les parties au conflit doivent respecter le droit international humanitaire et épargner les civils. Ce n'est pas un choix, c'est une obligation".

Pour le CIRC, "ce type d’incident récurrent touche en particulier les quartiers excentrés de Goma et les sites de personnes déplacées autour de la ville, en raison notamment de la proximité des opérations militaires aux civils". 

"Depuis plusieurs mois, les civils sont victimes d'événements similaires à ceux d’aujourd’hui, à Goma et ailleurs, dont des incidents impliquant des engins explosifs en zones peuplées. En zones urbaines les objectifs militaires, les personnes civiles et les biens de caractère civil sont étroitement imbriqués. Quand les combats s’approchent, les conséquences sont souvent très lourdes pour les civils", renchérit la même organisation. 

L'occasion faisant le larron, le CICR tord les rumeurs sur "une communication faussement attribuée au CICR circule sur les réseaux sociaux avec le logo du CICR. Nous condamnons cet acte et rappelons que l’utilisation frauduleuse de l’emblème de la croix rouge est une violation du droit international humanitaire".

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