Retour du FMI en RDC: Félix Tshisekedi va-t-il gagner son pari ?


"Nous sommes ravis de vous recevoir dans ce cadre du palais du peuple, siège du parlement congolais. Vu leur importance, les entretiens que nous allons avoir, étaient impatiemment attendus pour nous parlementaires, autorité budgétaire. Nous sommes convaincus qu'à l'issue des échanges, vous constaterez avec nous qu'il y a urgence d'une intervention financière en faveur de la RDC. Votre appui est par conséquent nécessaire pour le financement du programme économique du gouvernement. Vous pouvez donc être sûrs de l'appui du Sénat pour l'élaboration des réformes permettant de consolider une croissance soutenue." Les mots du président provisoire du Sénat ont été justes pour essayer de convaincre la délégation du FMI présente à Kinshasa.

Vendredi dernier, cette délégation a eu un entretien avec le bureau provisoire du Sénat, élargi à quelques Sénateurs.


Il faut dire que c'est à la demande du président de la république lors de sa visite aux États Unis d'Amérique qu'une délégation du Fonds Monétaire International séjourne en RDC en vue de reprendre les consultations arrêtées depuis 2015.

Ces consultations sont le prélude que le FMI prévoit avant tout financement. Avec un budget de 5 000 000 000 de dollars, la RDC a un budget dérisoire. Le financement sollicité a un double objectif :  d'abord permettre au pays de booster son développement et ensuite attirer les investisseurs potentiels.

Car pour les investisseurs, un pays qui est en programme avec les institutions financières internationales, est gage de stabilité économique, nous a dit le Sénateur She Okitundu.

Néanmoins, il faut savoir aussi que les institutions de Bretton Woods posent parfois de conditions lesquelles peuvent être en contradiction avec les attentes de la population.

C'est ici justement qu' intervention le rôle du Sénat comme celui de l'Assemblée Nationale. En tant qu'autorité budgétaire, la chambre haute au nom de laquelle a parlé le bureau, s'est engagé à être regardante vis-à-vis de l''exécutif en ce qui concerne les dépenses publiques.

C'est ainsi que le prédisent Léon Mamboleo plaide pour qu'il y ait un juste équilibre entre une bonne gouvernance, un budget crédible et les attentes des congolais.

De son côté, le chef de la délégation du FMI dit avoir noté que depuis 2007, il y a une politique monétaire et budgétaire " prudente" qui a permis au pays de faire face aux chocs extérieurs importants.

La délégation du FMI à donc noté, selon les mots de Maurico Villafuerte, conseiller au département Africain du Fonds Monétaire International, que  "le taux de change et les finances sont contrôlés. La situation macroéconomique est stable". Mais, à-t-il ajouté, " le défi du futur c'est de comment atteindre une croissance plus forte et inclusive".


Ilunga M


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