Après plus d'une semaine de la rencontre entre le président de la république et celui de la cour constitutionnelle au sujet des invalidations des députés de l'opposition, cette question fait encore débat. Les leaders de l'opposition veulent faire entendre leurs voix en organisant des marches de protestations. C'est ce qu'a dit Jean-Pierre Bemba après son retour à Kinshasa.
Répondant aux questions d'une radio française, l'ancien vice-président a néanmoins estimé que le fait que Félix Tshisekedi a demandé à la haute cour de réexaminer ces invalidations est une bonne "attitude", avant d'ajouter : "j'espère qu'il va être entendu". Bemba a aussi lever le doute quant à la participation de son parti, le MLC, à Lamuka, assurant aussi qu'il y a unité dans cette coalition même si il y a "des positions qui divergent".
L'ancien vice-président de la RDC a même estimé qu'il sera "irresponsable" pour eux de ne pas continuer à rester unis.
Le numéro 1 du Mouvement pour le Libération du Congo s'est voulu aussi " pragmatique" surtout en ce qui concerne l'organisation d'une nouvelle élection présidentielle que Martin Fayulu réclame. Pour Bemba Gombo, les élections doivent se tenir à la prochaine échéance, c'est-à-dire 2023.
Ilunga M
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