Cette menace est brandie par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) dans son communiqué de presse du mercredi 28 février.
La centrale électorale indique qu'"elle est saisie des actes de corruption de certains prétendants candidats sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs de province auprès de certains grands électeurs que sont les députés provinciaux d'une part, et d'exigence des sommes d' argent aux candidats sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs de province en échange des suffrages par certains députés provinciaux d'autres partis".
Ainsi, la CENI rappelle aux uns et aux autres que la corruption constitue un acte répréhensible et une infraction prévue et condamnée dans le code pénal congolais. Quiconque s'y livre s'expose à des poursuites judiciaires".
Et d'ajouter : "La CENI, conformément aux dispositions pertinentes des articles 10 alinéa 2 et 10 bis de la Loi électorale, se réserve le droit de saisir les juridictions compétentes en vue des enquêtes et éventuellement des sanctions exemplaires".
Enfin, la CENI invite les uns et les autres à une compétition électorale saine, loyale, juste et dénuée de toute forme de corruption et de fraude.
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