Dans un communiqué de presse conjoint du jeudi 08 juin, les organisations de la société civile de la République démocratique du Congo (RDC), œuvrant pour la promotion et la protection des droits humains, se disent inquiets de l'instrumentalisation de la justice à des fins politiques dans le dossier de détention de la Salomon Idi Kalonda Della, proche de Moïse Katumbi.
Dans ce document dont une copie est parvenue à elections-net.com, ces organisations constatent que la journée du jeudi 08 juin tôt le matin, des éléments de renseignement militaire ont procédé à la perquisition des domiciles de Moïse Katumbi à Kinshasa et de Salomon Idi Della à Lubumbashi sans la présence de concernés, de leurs familles et de leurs avocats conseils, et ce, en violation flagrante des dispositions constitutionnelles et celles de la procédure pénale congolaise.
« Dans les deux cas, les familles des personnalités concernées ainsi que les organisations signataires du présent communiqué de presse redoutent que les services requis à cette perquisition irrégulière ne procèdent pas à des pratiques barbares, genre déposer les armes dans ces résidences en vue de les imputer à leurs propriétaires », a-t-on lu.
Elles précisent en outre qu'à Kinshasa, au quartier GB 7 Maisons, ils ont perquisitionné la résidence de Moïse Katumbi en présence de sa voisine à qui il a été refusé de donner copie du procès-verbal de perquisition qu'elle a refusé de signer par crainte de manipulation ultérieure.
« Ils ont également arrêté un journaliste connu sous le prénom d'Eliane sous prétexte qu'elle avait des images sur son téléphone. Aux avocats, non seulement, il a été interdit tout accès sur le lieu, mais également des téléphones ont été systématiquement fouillés, éteints et momentanément saisis », dénoncent-ils.
Pour n'est pas cité le fait de Lubumbashi, ces organisations constatent que les services de renseignement militaire sont à la recherche d'une version pour soutenir les accusations sur la détention illégale d'armes de guerre et l'incitation aux militaires à poser les actes contraires à leurs devoirs faits contre Salomon Kalonda.
« Elles exigent, par la voie de conséquence, la libération immédiate et sans condition de Salomon Idi Kalonda Della et la cessation de toute poursuite politiquement motivée contre les acteurs politiques de l'opposition, les acteurs de la société civile et les journalistes », poursuivie- elles.
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