[caption id="attachment_3727" align="alignnone" width=""]Gabriel Amisi,ancien commandant du RCD/Goma à l’aéroport de Kindu, République démocratique du Congo, en septembre 2002.[/caption]
L'ONG Human Rights Watch appelle à des poursuites judiciaires contre l'actuel chef d'état-major adjoint des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général Gabriel Amisi dit Tango Four. Pour cette organisation internationale le Rassemblement congolais pour la démocratie-Goma (RCD-Goma) mouvement rebelle soutenu par le Rwanda a commis en 2002 des atrocités dans la ville de Kisangani en province de la Tshopo et dans l'ex province de l'Equateur et est à la base d' une violente répression de ex combattants anti gouvernemental capturés lors de la guerre de Kisangani, des viols, tortures, des pillages systématiques dans cette situation désastreuse avaient coûté la vie à plus de 160 personnes.
Face à cette situation ,Human Rights watch appelle à des poursuites judiciaires à l'endroit de ce haut gradé de l'armée qui était alors chef d’état-major adjoint chargé de la logistique du mouvement rebelle, RDC-Goma soupçonné d'être impliqué dans ces abus.
Lors de ces événements douloureux les combattants du RCD-Goma ont exécutés sommairement des agents de police et des militaires situation attribuée à Gabriel Amisi qui été à la tête de troupes ayant commises les massacres d' au moins 56 civils en 2002 dans cette offensive contre la milice maï-maï ralliée au gouvernement congolais.
A l'absence des poursuites judiciaires contre le surnommé "Tango Four", Human Right Watch s'insurge de l'impunité dont jouit ce haut gradé de l'armée.
Rappelons que le général Amisi est déjà sous sanctions de l'Union Européenne, du trésor Américain , plusieurs rapports et enquêtes lui soupçonne notamment de contrôler un réseau de distribution d'armes aux groupes armés, de vendre des permis d'exploitation forestière autant d'accusations , le ciel se noircit d'avantage pour le numéro 2 de l'armée Congolaise
Par Olivier Kalume
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