Les réactions se multiplient dans la province du Maniema sur l'assassinat par balle mardi 28 novembre à Kindu chef-lieu de la province du Maniema, de Dido Kakisingi, président de la Ligue des de la urbaine de Kindu, du parti politique Ensemble pour la République. C'était en marge de l'arrivée dans cette ville, du président national donc parti politique, Moïse Katumbi Tchapwe, dans le cadre de sa campagne électorale à l'élection présidentielle du 20 décembre prochain.
Dans une déclaration lue par son président de la coordination provinciale Stéphane Kamundala, parvenu à Election-net-com, la société civile forces vives du Maniema (SOCIMA), s'interroge : "combien de morts le Maniema comptera-t-il sous le règne d'Afani Idrissa Mangala, gouverneur ad intérim ?". Et d'enchaîner : "trop c'est trop".
"À chaud, et sous le coup de colère, de la révolte et de l'émotion, la société civile forces vives du Maniema, SOCIMA en sigle, condamne avec la dernière énergie et véhémence, l'assassinat par lynchage ce jour, de maître Dido Kakisingi, défenseur judiciaire de son état et président de la Ligue des jeunes du parti politique Ensemble pour la République, cher à Moïse Katumbi Tchapwe, l'un des candidats présidents aux élections du 20 décembre 2023 ainsi que des blessures subies tant du côté du partie indiquée supra et de celui de l'UDPS", a poursuivi Stéphane Kamundala, président de la coordination provinciale de la société civile forces vives du Maniema (SOCIMA).
Pour cette structure citoyenne, "tout porte à croire que les incidents de ce jour ont été suffisamment et sérieusement planifiés par son excellence Afani Idrissa Mangala, à la suite des événements vécus ces derniers temps à Kindu".
Pour étayer son accusation, la SOCIMA rappelle par l'implication de son président de la coordination provinciale, Stéphane Kamundala, qu'"au lendemain du passage du candidat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à Kindu, le maire de la ville de Kindu, à suspendu toutes les manifestations de quelques natures qu'elles soient, à la tribune centrale de Kindu, ainsi qu'au stade Lumumba, deux endroits où se respectent normalement et toujours, les activités publiques, susceptibles de réunir des masses".
Et d'ajouter : "pendant la journée du lundi 27 novembre 2023, à l'annonce de l'arrivée du candidat Moïse Katumbi à Kindu, les proches du gouverneur intérimaire ont tenu des réunions en catimini avec des jeunes de l'UDPS. Le contenu n'est pas connu jusque-là", indique-t-il, alors que plusieurs sources concordantes révèlent que c'est au cours de cette réunion qu'il aurait été décidé de la perturbation de l'arrivée à Kindu de l' ancien gouverneur du Katanga.
"Pas plus tard que cet avant-midi", poursuit-il, "près avant la présence du candidat Moïse Katumbi à Kindu, son excellence Afani Idrissa a autorisé qu'on ouvre les portes de la résidence officielle du gouverneur, qu'on y met des jeunes de l'UDPS, et qu'on les laisse y rester, alors que cette résidence se trouve située sur la grande artère principale, à savoir le boulevard Joseph Kabila par où le cortège des partisans d'Ensemble pour la République devrait obligatoirement Curieusement, ce sont des jeunes avec à leur tête, selon les informations à la possession de la SOCIMA, Monsieur Olenga, non autrement identifié, gardé depuis tôt ce matin dans la résidence officielle du gouverneur, qui sont sortis avec des pierres en mains, pour attaquer l'équipe du candidat Moïse Katumbi Tchapwe jusqu'à tuer le pauvre Dido Kakisingi, désormais devenu d'heureuse mémoire et, bénisse plusieurs autres personnes".
"Aujourd'hui, l'on compte un mort, maître Dido Kakisingi, et plusieurs blessés", précise la SOCIMA tout en soulignant que "les responsables directs et indirects appelés auteurs intellectuels sont connus. Ils ne sont pas à chercher avec un tison de feu".
Pour ce faire, la société civile forces vives du Maniema, SOCIMA, demande aux autorités judiciaires en place, principalement le procureur général près la cour d'appel du Maniema, de mener des enquêtes fouillées et sérieuses, pour que tous les auteurs présumés en commençant par l'auteur intellectuel qui est son excellence Afani Idrissa Mangala soit entendus et sévèrement sanctionnés".
"Après tout, nul n'est au dessus de la loi", rappelle cette organisation citoyenne. "Qu'on soit de l'UDPS, parti au pouvoir, ou des autres partis politiques de l'opposition, en fonction ou non, chacun doit répondre de ses actes infractionnels et en être condamné. L'on est pas dans un pays des intouchable", martèle Stéphane Kamundala.
Et de chuter :
"Tout compte fait, la société civile forces vives du Maniema, SOCIMA en sigle, constate que sous le règne de son excellence Afani Idrissa Mangala, et à cause des efforts par lui fournis pour son maintien au poste de gouverneur, bien qu'intérimaire, la province du Maniema vient de subir beaucoup d'actes de cruauté, d'atrocités, de terreur, et à elle, de perdre nombre de personnes à l'âge de fleurs, gratuitement. Elle dit alors, trop c'est trop et stop aux tueries à cause de la politique".
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