La question sur la détention d'une arme à feu par le député national Edouard Mwangachuchu semble ne pas être réglée. Le camp du prévenu charge le gouvernement de l'époque d'avoir délivré l'arme qui n'a pas été demandée par le concerné.
« Le député Mwangachuchu n'est pas du tout responsable des erreurs de l'administration congolaise. Il avait sollicité une arme d'autodéfense mais le technicien du ministère de l'intérieur, lui avait donné une arme de guerre », affirme Me Thomas Gamakolo , avocat de Mwangachuchu.
La Haute cour militaire qui avait tenu vendredi 2 mai une audience à la prison militaire de Ndolo au cours de laquelle elle a cherché à savoir où se trouvait "l'arme de guerre" que possédait le prévenu, ce dernier a mentionné qu'elle ne retrouve plus ça.
"Je sais que quand je suis tombé malade et parti à l'improviste dans l'avion médicalisé, j'ai laissé l'arme où je le mets dans le tiroir à la maison. Dès mon retour d'hospitalisation à l'étranger il n'y a plus l'arme. Je suis le seul responsable à suivre ce chauffeur pour savoir où est cette arme. J'ai appris que Franck était devenu chauffeur du sénateur Rubuye. J'avais demandé à Rubuye de dire à Franck de remettre l'arme mais Franck avait dit qu'il n'en a pas", a expliqué Édouard Mwangachuchu à la Haute cour militaire.
La haute cour a, pour sa part, considérée que cette arme est perdue.
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