La ville de Kisangani a récemment connu une augmentation inquiétante des cas suspects de Mpox (Monkeypox), avec 13 cas signalés entre la première et la deuxième semaine épidémiologique. Parmi ceux-ci, quatre cas ont été confirmés et un décès a été enregistré dans les cinq zones sanitaires de la ville.
Selon les informations rapportées par KIS24, le décès ainsi que les quatre cas confirmés proviennent de tous de la zone de santé de Kabondo. En revanche, la zone de santé de Mangobo n'a rapporté aucun cas au cours des trente-deux dernières semaines épidémiologiques, bien que certaines alertes aient toujours été confirmées par des sources au sein de la division provinciale de la santé.
Les patients atteints de Mpox reçoivent actuellement des soins au centre de traitement des épidémies, situé entre l'ISTM Kisangani et la morgue de l'Hôpital Général. À l'échelle provinciale, la Tshopo a recensé 789 cas et 34 décès, soit un taux de létalité de 4,31 %. Selon le Docteur Philippe Libande, Chef de bureau information sanitaire, recherche et communication à la division provinciale de la santé, « la situation est dramatique. La létalité est supérieure à la moyenne nationale qui est d'environ 3 % ».
Le Dr Philippe Libande a également signalé que 19 des 23 zones de santé de la Tshopo rapportent des cas de Mpox, notamment Yakusu, Isangi, Yahuma, Basoko, Yalimbongo et Opala. Pour contenir cette épidémie, la province suit les directives du niveau national, qui a mis en place un système de gestion de l'incident Mpox.
Une équipe multisectorielle est en place pour lutter contre la propagation du virus, incluant des experts en santé humaine, santé animale, santé environnementale, ainsi que des représentants de la Croix Rouge, de la société civile santé, et d'autres partenaires techniques et financiers. . Malgré l'incendie controversé de CAMEKIS, les soins restent gratuits pour les patients.
La province de la Tshopo fait partie des cinq plus touchées en République Démocratique du Congo. Le Docteur Philippe Libande appelle la population à respecter strictement les mesures de protection individuelle, notamment le lavage des mains, l'évitement des contacts physiques avec les cas suspects, et le port du préservatif.
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