[caption id="attachment_2846" align="alignnone" width=""]Enterrement collectif des victimes des Massacres à Yumbi [/caption]
C'est sous le choc des dernières tueries que la commission Électorale Nationale indépendante confirme à nouveau ,la ténue des élections législatives Nationales et provinciales à Yumbi ce dimanche 31 Mars 2019,de tensions restent vives après les graves crimes survenus entre le 16 et le 18 décembre 2018.
La Fédération internationale de Droit de l'homme qui a déployé ces enquêteurs à Yumbi a recueillit des témoignages qui suggèrent que ces attaques de plus de 500 victimes civiles, ont probablement été préméditées et soutenues par certaines autorités locales.
Cependant elle appelle aux autorités congolaises à redoubler d’efforts pour faire toute la lumière sur ces crimes afin d’identifier et poursuivre en justice les responsables. Elles doivent également prendre des mesures sécuritaires et d’apaisement pour éviter de nouvelles violences à Yumbi.
Dans le communiqué de la FIDH, Les exactions recensées ont été commises à grande échelle et constituent potentiellement des crimes contre l’humanité avec le meurtre d’au moins 535 personnes, des mutilations sexuelles, des actes de tortures et des traitements inhumains dégradants pillages, incendies de bâtiments, en grande majorité des lieux d’habitation. Ces crimes ont pour la plupart été commis en raison de l’appartenance - réelle ou supposée des personnes ciblées à la communauté Banunu. Les auteurs étaient des membres de la communauté Batende.
La Ministre des Droits Humains Marie-Ange Mushobekwa avait déclaré sur RFi que toutes les personnes impliquées dans ces massacres seront sévèrement sanctionnées, pour elle l’ancien gouverneur de Maï-Ndombe Gentiny Ngobila Mbaka sera temoin clé au moment du procès et pourra renseigné à la justice sur la situation qui a prévalu dans cette région.
Patrick ABELY
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