Le gouvernement provincial du Maniema vient de décider de supprimer 125 barrières payantes sur les 185 qui sont opérationnelles à travers la province. C'est la décision prise ce mercredi 14 août 2024 par le nouveau chef de l'exécutif provincial du Maniema Mussa Kabwankubi Moïse après concertation avec les forces vives de la province.
"Il a été question de pouvoir réfléchir sur le nombre des barrières qui existent, parce qu'il y des inquiétudes à gauche et à droite que la population était en train de subir des traumatismes par certains services. Une pléthore de services au niveau des barrières , et aussi les tâches que les responsables doivent faire", a expliqué devant la presse locale Selemani Lawamo, ministre provincial de l'Intérieur.
Et d'ajouter :
" Raison pour laquelle, en faisant participer tout le monde, il y a un certain nombre de barrières, au lieu de plus de 180 qui ont existé, sur aura moins de 70 barrières avec les échanges que nous avons eu avec les confessions religieuses. "L'autorité d'ailleurs voulait aller à moins même de cinquante, mais les forces vives, la société civile et les confessions religieuses ont accentué qu'il faille pour certains endroits stratégiques des barrières".
D'après toujours lui, "seule la DGRMA [Ndlr, Direction générale des recettes du Maniema] aura des perceptions à faire" dans ces différentes barrières autorisées à opérer à travers le Maniema.
Présent à l'échange de ce jour entre l'autorité provinciale et les forces vives de la province, l'évêque du diocèse catholique de Kindu, François Abeli Muhoya Mutchapa a salué l'initiative du gouverneur de province.
"Personnellement je suis très flatté et content par cette initiative de l'autorité provinciale qui a voulu assurer l'équilibre entre le droit à la libre circulation des biens et des personnes, mais également par rapport à l'impératif de la sécurité. Le plus important que j'ai perçu, un point de contrôle c'est quelque chose de capital pour une société Le plus important, ce n'est pas le fait qu'il y ait des barrières, on peut même les multiplier selon la nécessité de. la vie sociale, politique, économique, mais comment gérer ces points de contrôle ? Et, j'ai senti le souci de l'autorité de permettre à la population de vivre dans le Maniema comme chez soi, sur a comme l'impression qu' il faut. 'on est surveillé, on est pas libre de se mouvoir, et ça, c'est l'une des choses", a réagi le prélat catholique devant la presse locale.
Il convient de souligner que dans la province du Maniema, les usagers des routes se plaignent toujours des tracasseries administratives, policières et militaires sur des différentes routes dans les multiples barrières payantes.
Powered by Froala Editor
Lire Aussi:
leave a reply