Machine à voter : " une élection est avant tout, un problème de confiance... " , Jacques Djoli.


Instaurée pour réduire la taille du bulletin de vote et à coup sûr, obtenir la réduction du coût des élections et de la durée de publication des résultats, la machine à voter de la CENI continue à d'effrayer la chronique en RDC.

Professeur de droit constitutionnel dans plusieurs universités, Jacques Djoli est l'une des figures de référence de l'opposition congolaise sur des questions relatives aux élections. Ancien vice-président de la CENI, ce sénateur du Mouvement de Libération du Congo fustige le projet d'utiliser la machine à voter tel que envisagé par la centrale électorale.

Il estime que le calendrier électoral rendu public par la CENI ne prévoit  nulle part l'utilisation de la machine à voter. Pour lui, le texte de la CENI fait plutôt mention à la commande et à la livraison des bulletins de vote.

Il redoute " le glissement  du calendrier par la faute de la machine à voter". Et donc pour Djoli, " dans ce calendrier de la CENI, il n'y a pas question des machines à voter. " Si vous voyez dans le point 38,39 on parle bien de l'impression des bulletins de vote et de leur déploiement. Point." Ce parlementaire estime qu'il est possible que la CENI puisse disposer d'un autre agenda caché. " Je ne vois pas pourquoi la machine à voter doit revenir à l'impératif parce qu'elle ne fait pas partie de la loi électorale et n'a pas été prévue au calendrier électoral." À l'inspecteur général du MLC de souligner qu'il est important d'éviter de créer des problèmes là où il n'y en a pas.

"J'espère que la CENI va revenir à la raison et continuer son chemin de l'organisation des élections », dit Djoli.                                    

 « Une élection est avant tout, un problème de confiance dans les institutions. C'est vraie que la technique est un élément important à partir du moment où il n'y a pas consensus entre parties prenantes", conseil l'ancien numéro 2 de la CENI.

 "Faire sortir une technologie qui n'est pas acceptée des autres et qui crée des dissension ne pas raisonnable", regrette l'opposant.

"La machine n'est pas fabriquée ici et ceux qui l'ont utilisée  avant nous, la Belgique et d'autres pays  nous disent que ça peut donner à des fraudes, à des manipulations parce-que ce n'est pas en fait une machine, c'est un logiciel. Même dans le pays qu'on l'utilise, il faut beaucoup des capacités pour avoir l'adhésion dans le logiciel et sa programmation. Il y a beaucoup d'opacité et cette opacité risque de générer des points des fraudes et ça sera utile pour moi de ne pas s'hasarder et de ne pas faire une expérience hasardeuse», conclue l'ancien vice-président de la CENI.            

 

  LYDIE BIBOMBA


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