Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a sonné l'alerte jeudi 25 juillet 2024 décrivant la situation climatique actuelle comme une « épidémie de chaleur extrême ». En réaction à la multiplication des vagues de chaleur à travers le globe, Guterres a appelé à une action urgente pour atténuer les effets dévastateurs des jours, exacerbés par le changement climatique.
« S'il ya une chose qui unit notre monde divisé, c'est que nous avons tous de plus en plus chaud », a affirmé Guterres lors d'une conférence de presse. Il a souligné que des milliards de personnes sont confrontées à des conditions climatiques extrêmes, avec des températures atteignant parfois les 50°C. Cette situation, selon lui, ne cesse de s'aggraver, menaçant la santé publique, l'environnement et les économies à l'échelle mondiale.
Le secrétaire général a présenté un « appel à agir contre la chaleur extrême », exhortant les gouvernements, les organisations internationales et les citoyens à prendre des mesures concrètes pour limiter les impacts de ces phénomènes climatiques extrêmes. Il a souligné la nécessité d'une coopération internationale renforcée pour adapter les infrastructures urbaines, améliorer les systèmes de santé et promouvoir des politiques environnementales plus robustes.
Cette déclaration survient dans un contexte de préoccupations croissantes concernant les effets du changement climatique sur les conditions météorologiques globales. Les scientifiques avertissent que les vagues de chaleur deviendront de plus en plus fréquentes et intenses si des mesures significatives ne sont pas prises pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
L'appel de Guterres constitue un appel à l'action pour éviter que cette crise climatique ne se transforme en catastrophe mondiale.
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