La coordination provinciale du programme national de l’hygiène aux frontières a été déguerpie ce mardi 6 août de l’immeuble BASE situé sur le boulevard Mobutu à côté de l’INPP dans la commune Makiso à Kisangani, chef lieu de la province de la Tshopo.
Paulin LUPATA , coordonnateur provincial du programme national de l’hygiène aux frontières affirme que les matériels qui cadrent avec la surveillance de la maladie à virus EBOLA ont été emportés par des personnes commis à cette exécution.
Ce dernier fait allusion aux éléments de la police nationale congolaise et les agents du tribunal de grande instance.
Ce service spécialisé du ministère de la santé publique se retrouve présentement dans la rue avec toutes les conséquences de la détection de la maladie à virus Ebola.
« Aujourd’hui je me retrouve à l’extérieur. Je me suis retrouvé envahi par les éléments de la police nationale congolaise et les gens du tribunal de grande instance. Ils nous ont tous sortis du bureau, ils ont emportés tous les matériels qui cadrent avec la surveillance de la maladie à virus Ebola. », Affirme Paulin LUPATA , coordonnateur provincial du PNHF.
Il ajoute que ces personnes ont emportés également les imprimés de valeur que la DGRAD leur remet mais également les cartes internationales de vaccination.
Cette situation est la conséquence de l’opération de déguerpissement forcé exécuté à ce jour par les éléments de la police nationale congolaise accompagné des agents du tribunal de grande instance de Kisangani.
Meubles des bureaux, matériels informatiques composés des ordinateurs, unités centrales et plusieurs dossiers jetés dehors et ceci sous le regard impuissant des agents de la coordination provinciale du programme de l’hygiène aux frontières.
Une situation que condamne avec la dernière énergie Paulin LUPATA , coordonateur provincial du programme national de l’hygiène aux frontières.
Ce dernier qui dit être surpris par cet acte, souligne qu’aucun avis de déguerpissement n’a été accordé à son service.
L’hygiène aux frontières est un service spécialisé du ministère de la santé publique dont le mandat est la protection du pays contre la propagation internationale des maladies. Ce service a pour mission de contrôle sanitaire aux frontières, c'est-à-dire au point d’entrée et de contrôle.
Dans cet immeuble sont logés quelques locataires ainsi qu’un hôpital. Mais ces derniers n’ont pas fait l’objet de déguerpissement. Selon les informations à notre possession, un opérateur économique aurait acheté cet immeuble.
Pompon BEYOKOBANA
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