Prévue pour réclamer la réhabilitation d'eau potable de la regideso, la marche des militants de la fondation "Mwetu Mwa Kelé" une structure de la société civile, a été dispersée par des coups à gaz lacrymogènes par les éléments de la police au niveau de rond point 3Z, point de départ de leur manifestation, où des militants étaient prêts pour descendre dans la rue.
Venus des plusieurs coins de la communes de Mbumba et Mabondo qui composent la colline de Kelé ce samedi 21 mai 2022, notamment Mabondo et Mbumba, ces membres de la fondation Mwetu Mwa Kelé étaient munis de banderoles, scandant des chansons pour exiger le rétablissement d'eau de la Regideso à Kelé, l'une des trois collines qui font la ville de Tshikapa.
Une source proche de la police parle de quatre personnes blessées. Le président de ladite structure, Francis Kalala Lufu dit "Je m'assume" et autres membres influents ont été brutalisés par les éléments de la police qui les ont acheminés au cachot du commissiariat provincial de la police.
" On n'a pas eu la correspondance du maire de la ville interdisant la marche. Les policiers ont lancé des gaz lacrymogène voire des balles réelles ont retenti, ils ont même tabassé la population de Kelé. Nous sommes en train de nous préparer, nous avons le mémo nous allons le lire", a déclaré Faustin Nkumbi Junior, l'un des organisateurs de la marche.
Cette marche a été de manière floue interdite par le maire de la ville de Tshikapa à la veille, regrette un manifestant qui rappelle que l'objectif était d'exiger la réhabilitation d'eau potable de la regideso dans la colline de Kele privé d'eau depuis deux ans après l'effondrement du pont Kasaï qui supporté le Tillon reliant le centre de captage au centre de distribution.
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