Ituri/flambée des prix sur les marchés : les services appelés à la stabilisation à Mahagi


Après deux semaines de la déclaration de Covid 19 en Ituri, le 27 mars dernier, le prix des denrées alimentaires ont grimpé de manière vertigineuse en territoire de Mahagi.

C'est le cas d'un seau de haricots qui passe de 25 000 shilling ougandais (UGX) à 50 000 UGX soit une variation nette de 100% ainsi qu'un sac de riz de 25kg qui jadis vendu à 72 000 UGX atteint déjà la barre de 85 000 UGX, un écart ou une variation négative de 13 000 UGX sur le revenu des ménages, représentant 18% de ponction dudit revenu. Une analyse faite par Sylvain Agenorwoth ce vendredi 10 mars 2020.

Pour cet économiste Manager et enseignant de l'Université du CEPROMAD, il s'agit d'une « spéculation à la hausse » des opérateurs économiques qui croient que le phénomène va perdurer. Une façon, selon lui, de violer le droit des consommateurs.

« Les service de l'économie doit activer ses batteries pour que les consommateurs ne soient pas violés dans leur droit….c'est pas puisqu'il y a coronavirus que le prix va hausser », dit-il avant d'ajouter qu' « en économie ça ne se justifie pas ».

L'analyste économiste brandi la loi de l'offre et de demande qui, à l'en croire, est claire en matière : "elle régule le marché des biens et services dans le sens où la demande devient élevée".

« Coronavirus a quel impact sur l'évolution exponentielle de nombre de consommateurs ? », s'interroge cet analyste économique qui affirme que la pandémie ayant déjà fragilisée la situation financière et économique de ménages, lui augmenter encore le prix de vente c'est davantage l'asphyxier.

Dans une analyse plus poussée, Sylvain se pose la question autour de la vitesse de rotation du stock du capital investit par ces opérateurs économiques le mois. Il arrive à la conclusion selon laquelle « en deux semaines, ces commerçants s'approvisionnent seulement une fois. Toute analyse faites, ils n'ont pas le droit d'augmenter le prix maintenant. »

Cependant, nuance-t-il, si la situation perdure, la responsabilité reviendra à l'État RD. Congolais de pouvoir en décider autrement.

Dans l'entre-temps, conclut Sylvain, le gouvernement n'ayant pas encore décidé de l'augmentation de salaire des ouvriers, doit, à travers le service de l'économie, mettre la main sur ces vendeurs qui, « de manière illégale et illicite sont en train de hausser le prix. »

Pour rappel, le jeudi 19 mars dernier, la ministre de l'économie, Acacia Bandubola a, dans un communiqué officiel, menacé de sanctionner les opérateurs économiques qui vont hausser les prix des biens et services, surtout des produits alimentaires et sanitaires indispensable pendant cette période où sévit la pandémie de COVID-19 en RDC.

PITHUA Eliézer depuis Mahagi.


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