Alors que le régime Tshisekedi plaide pour la condamnation du Rwanda au niveau international suite à son appui non voilé aux terroristes du M23 qui monte en puissance et gagnent du terrain dans la partie Est du pays se dirigeant droit dans les grandes agglomérations notamment, les villes de Butembo et Beni après une réponse stratégique des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
Y faisant suite, le président rwandais renforce ses liens de coopérations avec les pays de la sous-région vantant ainsi les atouts du pays aux milles-collines dans l'investissement agricole par l'acquisition de plusieurs hectares de terres précisément dans les États clés partageant les frontières avec la République Démocratique du Congo.
Déjà en 2017 alors que la RDC se prépare à sa toute première alternance politique à l'issue des scrutins de 2018 où le sortant Joseph Kabila cède le pouvoir de succession à la tête du pays à son dauphin Ramazani Shadary face aux farouches Félix Tshisekedi et Martin Fayulu, les prétentieux à la magistrature suprême, Paul Kagame, président rwandais se nourrit de l'idée de pactiser avec le zambien Edgard Lungu après une brouille entre les deux États, Kigali accusait sans relâche Lusaka d'entretenir des relations étroites avec les réfugiés du génocide de 1996 [ ndlr ].
Les informations récoupées par Election-net.com font état de la signature d'un accord en matières agricoles en cette même année ( 2017 ) sur la sécurité alimentaire et l'agriculture. Une coopération saluée par Edgar Lungu qui dit espérer apprendre de l'expérience remarquable du Rwanda dans ce domaine. Avec ce protocole de coopération, Lusaka devient l'un des alliés de l'école de partenariat de Kigali après Brazza-ville, Bangui, Maputo...
Pendant ce temps...
Kinshasa essaie par ses lobbyngs d'influencer son approche avec ces mêmes États de reconnaître la présence des troupes rwandaises sur son sol aux côtés du M23 et de prendre des mesures préventives face à Kigali dont les résultats restent en suspens au vu de la coopération à grande échelle de ces pays avec le Rwanda.
Dans ses liens avec Brazza-ville, Election-net.com est tombé sur un nouvel accord contracté par les proches du président rwandais sur un nouveau projet d'investissement par le groupe Holding Crystal Venture d'un coût global de 200 millions de dollars à Maloukou à moins de 70 km de la capitale mais plus proche de Kinshasa dont les travaux débutent en septembre 2024 prochain dans le cadre de la Zone Économique Spéciale.
Seul l'Angola qui partage près de 2500 km des frontières avec Kinshasa n'est encore interressé sous le charme de l'investissement rwandais mais dont les relations bilatérales restent à bon fixe.
Des risques sécuritaires toujours inquiétants...
Dans ses publications d'informations, Election-net.net rapporte l'incursion des rebelles centrafricains de Séleka dans l'ex-province du Grand Équateur et Orientale, également les miliciens Mobondo accusés par la Société Civile de l'ex-province du Grand Bandundu. de se ressourcer en armes et munitions au Congo voisin et qui règnent en maîtres dans une grande partie des provinces de Kwilu, Kwango et Kongo-Central et une partie de la capitale Kinshasa.
En manque de soutien palpable des États de la sous-région face à Kigali, plusieurs pays pérennisent leurs liens de coopération avec Kagame et, Kinshasa ne peut espérer qu'au déploiement des forces de la SADC qui peinent à être exécutées.
À l'heure actuelle, une trève humanitaire de deux semaines renégociée par les USA s'observe pendant que les rebelles se retrouvent dans une zone de confort après avoir conquis plusieurs chefferies importantes dans la partie Est.
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