Depuis ce lundi 30 septembre, une grève sèche a été lancée par le Syndicat national des inspecteurs de l'enseignement à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo. Ces inspecteurs, accompagnés des agents administratifs d'appoint, ont décidé de quitter leurs bureaux en signant de protestation contre l'absence de prise en charge salariale appropriée.
Sous le slogan évocateur « Pas de prime, pas de travail. Ma prime dans ma poche, mes pieds à l'itinérance. Ma première dans ma poche, mes pieds au bureau. Je parle je meurs, je ne parle pas je meurs, alors je parle pour mourir », les grévistes expriment leur mécontentement face à la précarité de leurs conditions financières.
Cette action de protestation s'inscrit dans un contexte social tendu, marqué par des revendications similaires émanant du corps enseignant, qui réclame également une revalorisation de leurs salaires ainsi que l'amélioration de leurs conditions de travail et de vie.
La situation à Kisangani met en lumière une crise plus profonde au sein du secteur éducatif congolais, où les promesses de meilleures conditions salariales tardent à se concrétiser. Les autorités provinciales et nationales sont désormais sous pression pour trouver une solution à ce blocage, qui risque de perturber gravement le système éducatif local.
Des négociations entre le syndicat des inspecteurs et le gouvernement sont attendues dans les prochains jours, mais pour l'instant, les bureaux des inspecteurs de l'enseignement de Kisangani restent vides, et la grogne sociale continue de s'intensifier.
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