Au cours d'une conférence de presse organisée en son siège, le regroupement politique Nogec et alliés, à travers son président a brisé le silence au sujet des contentieux électoraux encours devant de la justice congolaise.
Le dossier de double nationalités, la recevabilité et l'irrecevabilité des candidatures à la présidentielle et aux législatives nationales, rien n’a été oublié par le chef de fil du regroupement, l’avocat Constant Mutamba.
Sur ce, la Nogec et alliés fait savoir qu’elle était la première formation politique à avoir mis sur la place publique la notion de l’inéligibilité de Jean-Pierre Bemba pour cause de sa condamnation par la Cour Pénale Internationale pour subornation de témoins, l’équivalant selon, le juriste Constant Mutamba de la corruption. « Nous avons fait une déclaration pour montrer les similitudes qui avait entre la jonction qui faillait faire entre subornation des témoins et corruption. » fait remarquer l’avocat.
« Les règles de droit ne devrait pas être sélectives. Lorsque telle disposition engage tel camp, on doit l'appliquer et là on respecte la constitution et non le contraire », enchaîne Constant Mutamba.
Pour ce faire, « Dès lors qu’on a acquis une nationalité étrangère, l'on perd automatiquement sa nationalité d'origine et dans la question du recouvrement ce principe ne joue plus. L’article 30 de la loi sur la nationalité impose deux principes majeurs en matière de recouvrement, qui est appelé le régime juridique de la perte de la nationalité et le régime juridique de recouvrement de nationalité », explicite le président de la Nogec et alliés.
« Voilà pourquoi nous nous disons, désormais que la loi de la République devra s'appliquer à tous ceux de la Majorité aujourd'hui et qui se retrouvent au sein du FCC ayant bénéficié de la double nationalité devront quitter le gouvernement, d'ailleurs nous nous disons qu'ils trainent encore les pas », martèle Constant Mutamba avant d’appeler la population à demeurer vigilante et à se battre pour qu'il ait véritable changement, et rupture avec le passé.
José-Junior Owawa
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