Un mois après la catastrophe naturelle survenue à Kalehe, la souffrance des sinistrés reste toujours manifeste.
Depuis la date du 04 mai jusqu'aujourd'hui, certains sinistrés restent sans abris et d'autres non assistés.
Ils sont coincés en majorité dans des bâches en attendant la délocalisation qui tarde à s'appliquer.
L'ancien aérodrome de Lwako dans le village de Cibanda a été choisi par les autorités pour la délocalisation des rescapés.
La crise économique s'installe déjà dans cette partie où les rescapés privés de leurs principales activités rémunératrices dont l’agriculture et la pêche interdite en raison de la pollution liée aux éboulements, charriant les corps des personnes disparues.
La société civile locale joint ce lundi 04 renseigne que les victimes, des femmes et enfants, traversent un calvaire sur le lieu du drame où ils vivent dans des tentes ou dans les familles d'accueils pour certains.
Musa Nyangozi ajoute que les assistances humanitaires apportées par le gouvernement central et d'autres volontaires sont mal distribuées et/ou détournées.
Pour lui, le gouvernement devrait vite s'impliquer afin de trouver des logements pour ces milliers des sinistrés en besoin.
« Nous sommes en train de constater que la délocalisation de la population de Bushushu n’aura pas lieu, plus de 30 jours déjà, le gouvernement n’a pas encore trouvé solution pour une question qui ne peut pas couter le pays 9 millions de dollars, cette légèreté du gouvernement Congolais est inacceptable et dénonçons ça avec la dernière énergie'' a dit Musa Nyangozi, membre de la société locale.
Pour rappel, en date du 04 mai, une catastrophe naturelle causée par une pluie torrentielle a fait environ 500 morts et plus de 5000 familles déplacées.
C'est dans les villages de Bushushu et Nyamukubi dans le groupement de Mbinga Nord en territoire de Kalehe, au Sud-Kivu.
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