Députation provinciale : Prince Kaba-Kayka, sa recette pour Ngiri Ngiri !


Né le 17 décembre 1982 à Kananga dans la province du Kasaï central, Prince Kaba-Kayka est un homme marié et père d'une famille.  Il a fait ses études primaires à l'école Massamba où il a obtenu son certificat d'études primaires en 1993 avant de faire ses études secondaires à l'ECAM où il a réussi à obtenir son diplôme d'Etat en 2001.

Malgré sa formation à l'Institut Supérieur de Statistiques en Informatique de Gestion, Prince Kaba-Kayka n’a pas renoncé à ses ambitions politiques. Après son sacre en 2002, il choisit d’adhérer à l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS. En réalité, sa lutte commence à l’institut.  Encore étudiant, l’homme est déjà dans des cercles politiques. « A l’UDPS, nous avons combattu contre la dictature », lâche-t-il pour justifier son engagement politique.

En 2011, il décide de quitter l’UDPS pour rejoindre une autre formation politique de l’opposition, l’Union pour la Nation Congolaise, UNC.  A l’époque, le président de l'UNC, Vital Kamerhe était aussi candidat à la présidentielle au même titre qu’Etienne Tshisekedi, le leader de l’UDPS. Son engagement à l’UNC n’a pas fait long feu, Prince Kaba-Kayka quitte Vital Kamerhe pour l’Ecidé. Un choix stratégique dont il justifie par le fait que l’ancien président de l’Assemblée Nationale n’a pas véritablement pu mettre en pratique les valeurs dont l’homme était l’incarnation.

« En 2013, j'ai adhéré à l'Ecidé parce que Martin Fayulu incarne réellement un changement pour le Congo de demain », espère-t-il de son nouveau mentor. En 2017,  l’homme a été nommé Secrétaire National chargé de l'implantation et mobilisation de ce parti. Quant à son engagement politique, « Prince » préfère parler de son « amour » pour sa patrie. « Je me sent capable de faire quelque chose que les autres ne peuvent pas, et surtout que c'est le devoir d'un citoyen de participer à la gestion de la chose publique », commente-t-il sa passion.

En tant que candidat, il veut « apporter un vent nouveau » sur une classe politique qui semble avoir échoué sur toute la ligne. « En tant que nouvelle génération,  notre objectif est d'arriver à saisir l'espace politique et gérer autrement ce pays comme le dis notre slogan : Congo libre et prospère c’est encore possible », pense-t-il. Et à lui de conclure, « Nous allons travailler ensemble pour donner une nouvelle image au Congo. Cette fois-ci, le vote doit être sérieux, utile et surtout responsable»,

Lydie Bibomba


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