Interrogé par la RFI (Radio France Internationale) sur plusieurs questions dans le cadre du premier déplacement du président français Emmanuel Macron sur le sol angolais, notamment sur l'épineuse question de la guerre dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, João Lourenço a trouvé les mots justes pour commenter cette situation déplorable tout en proposant des pistes de solution pour s'en sortir.
Faisant référence à la guerre russo-ukrainienne, le président angolais a reconnu le contexte difficile qui s'impose pour mettre fin à cette guerre malgré les multiples efforts fournis.
Ce dernier a étalé quelques recommandations qui pourraient parvenir à un cesser le feu parmi nécessitant : la démobilisation des forces du M23 et, par conséquent, à la réinsertion des éléments du M23 dans la société congolaise.
"Après le dernier sommet de Luanda, nous avons réussi à obtenir un premier cessez-le-feu… qui malheureusement a été violé à plusieurs reprises. On cherche à obtenir un nouveau cessez-le-feu. Et passer, ensuite, à la démobilisation des forces du M23 et, par conséquent, à la réinsertion des caractéristiques du M23 dans la société congolaise".
Évoquant les résolutions du sommet de Luanda tenues récemment sur son sol, le président angolais a évoqué les contacts directs affectés avec les M23 conformément au mandat qui lui a été attribué par ce sommet.
"Le sommet d'Addis-Abeba a mandaté l'Angola pour entamer des contacts directs avec le M23. Et ce, dans le but, de parvenir à un accord sur ces deux sujets : le cessez-le-feu et le cantonnement de leurs Ces contacts ont déjà été pris par les autorités angolaises auprès de la direction du M23".
Débuté en Angola, cette tournée du président français le conduira également en République Démocratique du Congo théâtre de cette agression rwandaise pour des échanges avec le président congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
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