Après plusieurs semaines de tractations hors caméras, les opposants se réuniront finalement en Suisse du 7 au 10 novembre pour désigner leur candidat commun.Le président du Mouvement de Libération du Congo, (MLC) Jean Pierre Bemba, celui de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social Félix Tshisekedi devront être aux côtés du Chef de file de l’Union pour la Nation Congo Vital Kamerhe, du patron de Ensemble pour le Changement, Moïse Katumbi. Adolphe Muzito le leader de la plate-forme Nouvel Élan) celui de l'Ecide Martin Fayulu participeront aux discussions. Freddy Matungulu de Congo Na Biso devra aussi faire le déplacement. Cette réunion était prévue initialement en Afrique du Sud. C’est finalement en Suisse. Elle se tient à l’étranger car Katumbi n’est toujours pas autorisé à rentrer en RDC en citoyen libre.
Les favoris à cette investiture de l’opposition sont Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi après les exclusions de Bemba et Katumbi.Les critères de cette désignation de la candidature commune de l’opposition demeurent floues. Mais les critères d’expériences, d’instruction et de popularité, sont repris par certains leaders de l’opposition. Lors de la dernière réunion de l’opposition en Afrique du Sud, les opposants avaient promis de désigner au plus tard le 15 novembre l’un d’entre eux comme candidat commun de l’opposition.
À mois de 50 jours des élections générales et à moins 30 jours de la campagne électorale, les opposants veulent aller vite. Cependant, la désignation d’un candidat commun de l’Opposition ne suffira à son succès. Encore faudra-il que les autres candidats s’investissent corps et âmes dans la campagne électorale pour le faire triompher.
Pour cela, ils doivent mutualiser leurs moyens logistiques et financiers.Par ailleurs, un échec n’est pas à écarté.
Dans ce cas, il faudra que les candidatures communes de l’opposition, deux par exemple si on n’arrive pas à départager les favoris, soient consensuelles. Deux candidatures communes consensuelles, pourquoi pas ?
Election-net.com
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