La Cour de cassation de la République démocratique du Congo a convoqué, ce lundi 2 décembre, plusieurs témoins à charge et à décharge dans l’affaire opposant le ministère public à François Rubota et Mike Kasenga, accusés de détournement des fonds alloués à la construction de forages et à l’installation de lampadaires dans le pays.
Toutefois, l’absence remarquée de Nicolas Kazadi, ancien ministre des Finances, a marqué cette journée d’auditions.
Un témoin clé absent pour raison de santé
Bien que le tribunal ait réussi à entendre plusieurs témoins, notamment Muhindo Nzangi, actuel ministre du Développement rural, Guy Mikulu, ancien ministre du Développement rural, et Jules Alingete, Inspecteur général des finances, représenté par Kasongo Olenga, l’ancien ministre des Finances Nicolas Kazadi a brillé par son absence.
Selon une lettre transmise par son avocat, Nicolas Kazadi aurait invoqué des raisons de santé pour justifier son absence, tout en sollicitant un report de son audition au 9 décembre 2024.
Cette situation n’a pas manqué de susciter des réactions, compte tenu de son rôle dans la gestion des fonds publics au moment des faits reprochés.
Une affaire au cœur de la gestion des fonds publics
François Rubota et Mike Kasenga sont accusés d’avoir détourné des fonds destinés à des projets d’intérêt public, notamment la construction de forages pour l’accès à l’eau potable et l’installation de lampadaires pour l’éclairage public.
Un report stratégique ?
Si certains comprennent l’absence de Nicolas Kazadi comme un impératif de santé, d’autres y voient une manœuvre visant à retarder son audition dans une affaire politiquement sensible. La Cour devra statuer sur cette demande de report et s’assurer de la comparution effective de ce témoin clé lors de la prochaine audience.
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