Arrêté il y a déjà 5 mois, une nouvelle audience du journaliste Stanis Bujakera est prévue ce vendredi 23 février à la prison centrale de Makala.
Exténué de ces reporters d'audiences dans l'affaire Bujakera, à cette veille, les organisations de la société civile et de défense des droits de l'homme appelant à la libération immédiate et sans condition de cet homme de média. Notamment, ils en appelent à l'ouverture du procès sur le décès de Chérubin Okende afin de connaître le niveau d'implication de Stanis Bujakera.
« Il faut considérer d'abord que par rapport aux autorités judiciaires, notre appel est que plusieurs personnalités de notre pays qui ont été mises en cause pour des faits plus graves que ce qu'on reproche à Stanis Bujakera Tshiamala avaient obtenu à un moment donné. la liberté provisoire et donc pour nous, nous considérons que accorder la liberté provisoire à monsieur Stanis Bujakera Tshiamala constitue l'équité parce que tous les congolais doivent être traités de la même façon », fait savoir l'activiste des droits de l'homme, Me Jean-Claude Katende de l'association africaine des droits de l'homme (ASADHO).
Et de poursuivre : « Aux autorités politiques, nous considérons particulièrement le Président de la République dans le cadre des pouvoirs qu'il a d'impulser la justice, de suivre la justice pour que celle-ci soit équitable pour tout le monde, il peut intervenir pour que monsieur Stanis Bujakera Tshiamala recouvre la liberté provisoire et qu'il comparaisse comme étant un homme libre et que la justice après examen des faits qui sont mis à sa charge constate tout simplement que ces faits ne sont pas établis contre Stanis Bujakera Tshiamala et le libérer ».
Il est persuadé que, le procès de Stanis Bujakera Tshiamala est entouré de beaucoup d'actions des trafics d'influence. « Aussi, nous l'avons toujours considéré comme un procès politique en sorte qu'aujourd'hui si monsieur Stanis Bujakera Tshiamala est retenu ou continue d'être détenu en prison ce n'est pas parce qu'il aurait commis des faits qui soient. répréhensibles par la loi congolaise, mais c'est tout simplement parce qu'il ya des gens qui estiment qu'il faut qu'il reste là-bas parce qu'à un moment donné ou à un autre moment, il aurait peut-être écrit des choses qui ont préjudicié ces personnes là. Dans le dossier, il n'y a aucun élément sérieux qui puisse permettre à ce que Stanis Bujakera Tshiamala continue d'être maintenu dans l'état d'arrestation », fait-il remarquer.
Par ailleurs, il est convaincu sur la nécessité de l'ouverture du procès sur le décès de Chérubin Okende afin de connaître le niveau d'implication de Stanis Bujakera. « Aujourd'hui le dossier de Chérubin Okende est en train d'être noyauté, nous aurions aimé que le procès de monsieur Chérubin Okende puisse être ouvert pour que par l'ouverture de ce procès qu'on comprenne effectivement le rôle que monsieur Stanis Bujakera Tshiamala aurait joué, au moins on va comprendre et rapprocher les deux affaires mais tant que l'affaire de monsieur Okende ne démarre pas on va rester dans le flou qui risque d'avoir un impact négatif sur le procès de Stanis Bujakera Tshiamala ».
MI
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