Le transporteur effectuera son vol expérimental le 25 mai prochain, en reliant Amsterdam (Pays-Bas) à Nairobi (Kenya), sa base, en Boeing 787-800. Ce vol sera son projet de participation à la deuxième édition du Sustainable Flight Challenge, une compétition lancée par l’alliance Sky Team, dans l’optique de promouvoir un transport aérien plus écologique.
« Le vol pilote générera des données et des informations précieuses qui à son tour l’usage du carburant d’aviation durable. Le transporteur effectuera son vol expérimental le 25 mai prochain, en reliant Amsterdam (Pays-Bas) à Nairobi (Kenya), sa base, en Boeing 787-800. Ce vol sera son pro jet de participation à la deuxième édition du Sustainable Flight Challenge, une compétition lancée par l’alliance SkyTeam, dans l’optique de promouvoir un transport aérien plus écologique. « Le vol pilote générera des données et des informations précieuses qui pourront éclairer les décisions politiques, les règlementations et les meilleures pratiques de l’industrie en matière de SAF. Ce sera une étape importante pour Kenya Airways et l’ensemble de l’industrie aéronautique africaine », affirme l’entreprise, dans un communiqué
Au cours de sa deuxième participation au Sustainable Flight Challenge, l’opérateur proposera d’autres initiatives écologiques, telles que des opérations en vol et au sol durables, un menu en vol organisé de manière durable, un programme de compensation carbone pour les clients, la mobilité électronique pour les pas sagers, la politique de voyage léger, la gestion des déchets, entre autres.
« L’industrie aéronautique a la responsabilité de jouer un rôle actif essentiel, axé sur la propo sition et le partage des solutions durables. Cette année, alors que notre queue rouge redev ient verte, nous visons à aider l’industrie à atteindre l’objectif zéro émission de CO2 d’ici 2050. Nous nous engageons à adopter de meilleures pratiques et à créer des partenariats avec des personnes partageant une vision similaire », ajoute son PDG, Allan Kilavuka.
- L’expérimentation de Kenya Airways (KQ) intervient alors qu’à partir de 2025, tous les avions au départ des aéroports européens devront incorporer une proportion de carburants d’aviation durables. « En conséquence, KQ se positionne pour tirer parti de la dynamique durable du carburant d’aviation dans le secteur pour débloquer des avantages concurrentiels dans la région et dans l’industrie aéronautique africaine en général », affirme Kenya Airways. Par rapport au kérosène fossile, il a été démontré que le SAF permet de réduire jusqu’à 80 % les émissions de CO2 tout au long de son cycle de vie.
- Par conséquent, il est considéré comme un catalyseur clé pour contribuer à la décarbonatation de l’aviation.Plus récemment, le 29 avril, Ethiopian Airlines avait également expérimenté l’utilisation du SAF mélangé à 30 % lors du vol de livraison de son dernier A350- 900 en commande. Plus tôt en février, Egyptair avait aussi opté pour un mélange de 34 % de SAF lors de la livraison de son premier A321neo.
- Sur le continent, la première expérimentation des vols au SAF a eu lieu le 15 juillet 2016 lorsque plusieurs Boeing 737-800 de South African Airways (SAA) et sa filiale Mango (au jourd’hui disparue) ont effectué les premiers vols de passagers de Johannesburg au Cap, utilisant un mélange de 30 % de biocarburant d’aviation produit à partir de l’usine de tabac sans nicotine Solaris de Sunchem, raffiné par AltAir Fuels et fourni par SkyNRG.
Avec News Aero
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